Le système nerveux et l’effet domino
- Andy Audet
- 11 oct.
- 2 min de lecture

Quand réparer ressemble à du travail dans la boue
Tu l’as sûrement déjà vécu : ton dos fait mal, alors tu l’étire, le masse, le renforce. Ça aide un moment… puis la douleur revient. Tu finis par bricoler encore et encore le même endroit, comme si tu travaillais dans la boue — lourd, collant, jamais vraiment terminé.
C’est ce qui arrive quand on s’attaque seulement au dernier domino de la chaîne.
Le système nerveux : le chef d’orchestre
Ton système nerveux n’est pas qu’un messager. C’est le chef d’orchestre.Quand une zone est mise en sourdine — un muscle, un organe, même une émotion — le corps continue le spectacle en compensant. Mais la carte se déforme. Cette partie n’est plus vécue comme « moi », elle devient un objet externe à contrôler.
Quand le système nerveux réintègre cette zone, ce n’est plus un angle mort. Le corps n’a plus besoin de surcompenser. L’instrument manquant rejoint l’orchestre.
Un exemple : la douleur au dos qui n’est pas “juste le dos”
Quelqu’un arrive en disant : « J’ai mal au dos. » En surface, c’est simple. Étire, entraîne, traite. Mais quand les dominos plus hauts sont désalignés, le dos n’est que le messager.
Parfois, c’est le fascia qui tire parce que le système croit devoir tout porter. Parfois, c’est un organe sous tension, comme le foie ou les intestins, qui crée une contrainte autour de la colonne. Parfois, c’est émotionnel — le corps porte un poids qui ne lui appartient pas.
Corriger au niveau d’un domino plus haut change tout :
Localement, l’organe ou le tissu se relâche.
Dans le système nerveux, le signal se clarifie.
Dans la conscience, la personne n’a plus l’identité de « porteur ».
Dans l’Être, elle se sent plus légère — pas seulement sans douleur, mais entière.
Réaligner plus haut, et tout cascade
C’est toute la beauté de l’effet domino. Quand tu réalignes à un niveau supérieur — système nerveux, intention, conscience — les changements se répercutent vers le bas. Les muscles arrêtent de se crisper. Le fascia se détend. Les organes cessent de « crier ». La douleur n’a plus besoin de jouer l’alarme.
C’est la différence entre bricoler en bas dans la boue… et aligner en haut.L’un est épuisant. L’autre est libérateur.
Pourquoi c’est important pour toi
Tu n’as pas à forcer ton corps à obéir. Tu n’as pas à gérer les symptômes pour toujours.
Quand le premier domino est stable, le reste du système n’a plus besoin de corrections constantes. La guérison devient plus légère. L’intégration devient naturelle.
Et bien souvent, le système nerveux est ce premier domino — le gardien. Quand il s’ajuste, tout ce qui est en dessous peut enfin suivre.
Alors, si tu te retrouves coincé à répéter les mêmes exercices, traitements ou stratégies de survie, demande-toi : Est-ce que je pousse sur le dernier domino… ou est-ce que je suis prêt à aligner le premier?
Parce qu’une fois que le premier domino est en place, les autres n’ont plus besoin d’être gérés. Ils suivent tout simplement.






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