La Carte des Impulsions – Aller Vers et S’éloigner
- Andy Audet
- 14 oct.
- 2 min de lecture

Impulsion : l’étincelle première du mouvement
Avant même de former une pensée, avant de poser une intention, ton corps penche déjà. Vers la connexion. Loin du danger.
C’est le système nerveux à son état brut — l’étincelle de force vitale qui oriente chaque action.
Quand l’« Aller Vers » se tord
À l’état pur, l’impulsion d’Aller Vers nous attire vers la connexion, l’amour, la curiosité, la création. C’est l’élan vers ce qui nourrit.
Mais lorsqu’elle se déforme, ce même mouvement s’emmêle :
La connexion devient un besoin de plaire.
La curiosité devient une course effrénée.
L’amour devient dépendance ou besoin de prouver sa valeur.
On avance toujours vers… mais au prix de se perdre soi-même.
Quand l’« Éloignement » se tord
Dans sa forme saine, l’impulsion de S’éloigner parle de discernement. Se retirer de ce qui épuise. Protéger son énergie. Poser une limite claire.
Mais la distorsion change sa nature :
La limite s’effondre en évitement.
Le recul devient paralysie.
Le discernement se durcit en rejet — des autres ou de soi.
On s’éloigne toujours… mais d’une manière qui coupe de la vie.
Un exemple dans le corps
Un client arrive avec une douleur au dos. Les tests montrent que son impulsion d’Aller Vers est coincée dans une surcontraction : spasmes lombaires. Son impulsion de S’éloigner est tordue en évitement : déconnexion du bassin.
Corriger la distorsion ne supprime pas l’impulsion. Ça la libère. Le dos peut se relâcher. Le bassin peut porter à nouveau. Le système nerveux retrouve un mouvement clair.
Le changement n’efface pas les impulsions — il leur rend leur forme originelle.
Pourquoi ça compte au-delà du corps
C’est la même chose sur le plan émotionnel. Aller Vers se transforme en don excessif dans les relations.
S’éloigner devient isolement.
Quand les impulsions sont déformées, la vie ressemble à du travail dans la boue — lourde, collante, répétitive.
Quand elles sont claires, la vie redevient fluide. Les choix sont naturels. Les limites se posent sans effort. L’énergie circule librement.
De la distorsion au flow
L’impulsion n’est jamais fausse. C’est la distorsion qui la plie. La conscience la redresse. L’Être la restaure dans sa clarté originelle.
Voici la carte :
Aller Vers = curiosité, connexion, création.
S’éloigner = discernement, sécurité, clarté.
Les deux sont nécessaires. Les deux sont sacrés.
Quand elles sont restaurées, elles cessent d’être une lutte intérieure et redeviennent la boussole simple et fiable de ta force vitale.
Alors, la prochaine fois que tu te surprends à saisir, courir, éviter ou t’effondrer — prends une pause.
Demande-toi :
Quelle est l’impulsion pure derrière cette distorsion?
Tu verras peut-être qu’elle était toujours simple : un Aller Vers cherchant la connexion, ou un Éloignement cherchant la protection.
Et quand tu la laisses redevenir simple, la boue se dissipe. Le flow reprend.






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